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Mon parcours : « Comment je suis devenue kinésiologue ? »

Dernière mise à jour : 1 avr. 2024

Beaucoup de personnes me demandent comment je suis devenue kinésiologue au Pays Basque, j’arrive à y répondre mais je dois bien avouer que parfois, je ne sais pas vraiment répondre à part dire : c’est apparu comme ça. Pas par magie, vous imaginez bien mais plutôt parce que la compréhension de l’être humain est quelque chose qui m’a toujours attiré. Mais pour comprendre, je dois vous raconter mon parcours.

 

1- CELLE QUE J’ÉTAIS

 

a)     Le contexte de ma vie

 

Je suis une femme de 34 ans qui vit avec un sentiment d’abandon depuis 34 ans. Je ne vais pas vous raconter ma vie dans les moindres détails mais des psychologues j’en ai vu depuis que je suis revenu sur mes terres d’origines (le Mexique) à mes 14 ans. Après ça, un sentiment de culpabilité est apparu.

Comme toute adolescente, à cet âge-là, nous avons un problème d’identité qui a été exacerbé avec mon adoption. Au départ, c’est vrai que les psychologues m’ont bien aidé, je n’ai pas vraiment de problème pour parler de ma vie en règle générale mais plus j’avançais en âge, plus je sentais que je voulais autre chose, que j’attendais autre chose.

 

b) Une première approche de la kinésiologie

 

Il y a quelques années, j’ai ressenti le besoin d’aller voir une psy (on me l’avait recommandé et je n’avais eu que des retours positifs). Je sentais que je n’allais pas bien, je sentais que j’étais perdu et surtout je ne savais pas vraiment comment m’en sortir. J’ai souvent noyé le poisson, tout le temps avec le sourire et surtout tout le temps à essayer de chercher l’amour par tout le monde et n’importe qui. J’avais ce besoin tellement fort de me faire aimer, je le voulais réellement, quitte à devenir une autre personne, quitte à me perdre complètement, je m’en fichais … 

Ma rencontre avec elle, sachant que j’en ai vu beaucoup, a tout changé, pendant un an nous avons travaillé sur moi, travaillé sur mes émotions et c’est là que j’ai découvert la kinésiologie. C’était tellement différent de ce que j’ai pu connaitre avant, c’est à dire que là, je parlais peu mais c’est mon corps qui parlait à ma place. Sincèrement, c’est une belle expérience à vivre enfin déroutante est le mot le plus approprié.

Mon corps exprimait tout à la place de ma bouche et parfois même des choses que personne ne savait.

Je trouvais ça dingue, comment, les choses pouvaient se dérouler aussi facilement. Et du coup, ma curiosité était piqué mais ce n’était pas le moment pour moi.

 

 2- CELLE QUE JE SUIS DEVENUE

 

Ce sentiment d’abandon, ne me permet pas, enfin c’est ce que je pensais, de sortir de ma zone de confort. J’ai toujours eu besoin que tout soit « contrôlé », que tout soit là pour me rassurer. Donc changer de travail après cinq ans et surtout changer complètement, cela était absolument impossible.

Grâce à la kinésiologie, j’ai réussi à prendre du recul et à comprendre tellement sur moi même que tout est soudainement devenu plus facile.

Je suis de nature à vouloir comprendre ce que je fais, vous allez me dire : c’est normal. C’est vrai mais chez moi, c’est un peu poussé à son paroxysme.

J’ai toujours également aimé les gens, le contact humain, les échanges entre personnes, c’est moi. Mes amies me disent même que je pourrais parler à un vers de terre, ce n’est pas faux mais j’aime apprendre des autres, apprendre de leurs expériences et c’est ce qui me permet d’être à l’écoute. Alors, en ayant tous ses composants, je me suis dis : « Chouette, je vais pouvoir aider les autres. » Maintenant, je peux en rire mais je ne pensais pas que c’est moi même que j’allais aider, découvrir et surtout aimer.

 

Et puis, il y a deux ans maintenant, en octobre 2020, juste après le 1r confinement, sur un coup de tête ou le déclic plutôt, je me suis dis que je voulais changer, j’en avais assez de mon travail, je voulais plus, je savais que je pouvais faire plus.

 

L’idée était là et je savais bien que rien ne pourrait changer, j’étais décidé et pour la première fois de ma vie, je n’ai pas eu peur.

En novembre, pendant le deuxième confinement, j’ai travaillé sur les écoles, j’ai travaillé sur où je voulais aller, bref, j’ai pris des informations. Et l’école IEK de Bordeaux était pour moi, celle que je voulais, je n’ai pas cherché d’autres écoles à vrai dire, j’ai eu une intuition et j’ai suivi ma première idée.

Puis pendant le troisième confinement (et oui, travaillant dans la vente, j’ai eu droit au trois), j’ai pu aller à la journée découverte et surtout passer mon entretien. Tout s’est déroulé tellement facilement, que je savais que j’étais sur la bonne voie.

Quand en juillet 2021, j’ai reçu, le mail, de mon inscription de l’école, ce jour-là, j’étais fière de moi, fière de la femme que je devenais.

 

3- CELLE QUE J’AIME

 

Aujourd’hui, après deux années à l’IEK de Bordeaux, j’ai les outils pour mieux me connaitre. Ces deux années ont que les plus dingues de toute ma vie, parce que j’ai compris comment je fonctionnais. Attention, je ne serais jamais « parfaite » parce que je suis en constante évolution et c’est ça aussi qui est chouette. Cette formation a chamboulé ma vie mais c’est moi qui est décidé d’être à ma place. J’apprends à accepter mon sentiment d’abandon parce que oui, il fait partie de moi et c’est ce qui me rend unique, de lâcher prise sur tout le reste, je dois dire que pour l’instant, ma vie est vraiment belle.

Aujourd’hui, je propose des séances de kinésiologie au Pays Basque.

En conclusion, je ne suis pas là vous aider parce que c’est vous même qui êtes le capitaine, je ne suis là que pour vous guider.



 
 
 

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